Myrrhe de Namibie ou myrrhe Omumbiri
Type : Huile essentielle
Nom binominal : Commiphora wildii
Famille : Burséracées
Organe producteur : Résine
Origine : Namibie
Production : Sauvage
La Maison Néroli respecte la législation en vigueur, nous interdisant de citer les propriétés des huiles essentielles, ainsi que leur posologie. C'est pourquoi nous avons choisi de parler quand il y a lieu de l'usage traditionnel et des propriétés des plantes, mais surtout de leur odeur, qui reste le meilleur indicateur de la qualité et de la personnalité d'une huile.
Quasi inconnue en aromathérapie, cette myrrhe est particulière à plusieurs titres.
Aussi appelée myrrhe de Namibie, elle est récoltée exclusivement par les femmes de la tribu des Himbas. C'est en 2004 qu'une association, l'IRDNC (Integrated Rural Development and Nature Conservation), lance un projet : le projet Omumbiri. Son but est simple : procurer aux Himbas des revenus réguliers, et assurer le maintien de leur mode de vie nomade traditionnel.
Sa récolte est aussi particulière : contrairement aux autres burséracées (encens, palo santo, myrrhe amère...), on n'incise pas l'arbre pour en récupérer la résine. C'est l'arbre qui craquèle sous l'effet des fortes chaleurs, et la résine en exsude naturellement. Plus respectueux pour l'arbre, évidemment, mais aussi pour la ressource : on ne peut pas la surexploiter.
Enfin, son odeur est elle aussi particulière, puisqu'elle s'approche plus d'un encens que d'une myrrhe. De la myrrhe, elle a le côté sec, chaud et ambré. De l'encens elle aura les notes résineuses et boisées, légèrement citronnées. Le tout avec un côté mystérieux...
Dans les premières minutes le côté encens est dominant, puis lentement c'est la myrhe qui prend le dessus, pour évoluer vers quelque chose de très ambré et très résineux, avec une franche note de vieux bois.
Une très belle découverte olfactive et éthique, signée Le Sourceur.