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Ylang-Ylang extra et extra sup

Ylang-Ylang extra et extra sup

Type : Huile essentielle
Nom binominal : Cananga odorata
Famille : Annonacées
Organe producteur : Fleur
Origine : Masagascar et Les Comores
Production :

Astérale : Culture, bio

Le Sourceur : culture conventionnelle raisonnée

  • La Maison Néroli respecte la législation en vigueur, nous interdisant de citer les propriétés des huiles essentielles, ainsi que leur posologie. C'est pourquoi nous avons choisi de parler quand il y a lieu de l'usage traditionnel et des propriétés des plantes, mais surtout de leur odeur, qui reste le meilleur indicateur de la qualité et de la personnalité d'une huile.

     

    Si cet ylang pourra évidemment être utilisé en aromathérapie, c'est surtout celui qui est utilisé en parfumerie, par exemple pour le célèbre Chanel 5.

    Plus excessif encore que l'ylang complète, c'est celui où on retrouve le plus le côté jasmin. Voluptueux, crémeux, solaire au possible, on pourrait le mettre entre les fleurs blanches... et la banane. Il gagnera à être tempéré, apaisé, pour être apprécié au mieux : dans une composition par exemple, ou raisonnablement en diffusion.

    Nous vous proposons deux sublimes ylangs extras : Astérale à Madagascar, et Le Sourceur aux Comores.

    Plusieurs différences : l'île tout d'abord, puisque si Astérale ne travaille qu'à Madagascar, Le Sourceur s'est tourné vers l'île d'Anjouan, aux Comores. Ensuite, la production. Astérale contrôle toute la filière, de la plantation à la distillation, en s'assurant donc une juste rémunération des récoltants et un grand respect de la ressource et de son environnement. Le Sourceur quant à lui ne produit pas la matière. Comme son nom l'indique, il la source. Et aux Comores, le problème c'est la déforestation : là-bas les alambics fonctionnent au bois, et comme l'île est réputée pour la qualité de son ylang, ça amené à une déforestation qui ravage les terres. Le Sourceur s'est donc tourné vers une association, le NRSC, qui a la particularité de remplacer les alambics par des unités à économie d'énergie, qui réduisent de 70% la consommation de combustible.

    L'autre différence tient dans le temps de distillation, celui d'Astérale est un ylang 'extra', ce qui correspond à une distillation d'environ une heure, alors que celui du Sourceur est un 'extra sup', distillé 15 minutes. C'est le plus apprécié des parfumeurs, alors qu'en aromathérapie on conseille plutôt l'extra.

    Evidemment, à l'olfaction les deux sont différents aussi. Celui d'Astérale est plus crémeux, comme enrobé. Plus doux que doux. Celui du sourceur est plus vivant, plus floral et plus solaire. Les deux sont ce qui se fait de mieux sur leurs îles respectives.

     

    Pour plus d'informations, voici notre description de l'ylang que vous retrouverez à notre page 'ylang complète' :

     

    On pourrait commencer en disant que ylang-ylang signifie 'fleur des fleurs' en tagalog (une langue philippine).
    Ce qui n'a rien d'étonnant : l'ylang se la joue. Il la ramène. Tout le temps, sous toutes ses formes : sur pied c'est un arbre qui peut atteindre 30 mètres, avec des fleurs jaune vif qui se vautrent littéralement, et qu'on voit de très loin. On le sent aussi de très loin. Clairement, il est dans l'attirance.
    C'est d'ailleurs son premier point commun avec le célèbre jasmin : Ils sont dans ce qu'on pourrait qualifier d'opulence utilitaire. C'est qu'il faut les attirer, les pollinisateurs. Alors on en rajoute, on en fait trop. On en fait tellement que ce sont des fragrances parfois qualifiées d'entêtantes. Ce qu'elles peuvent être si on tombe dans le piège, si on se colle le nez dedans, tels une abeille.

    Rassurez-vous : si on est raisonnable (mais veut-on l'être?), donc si on la dilue ou si on la diffuse raisonnablement, il n'y a rien d'entêtant.

    Mais c'est vrai, si on abuse, c'est intoxicant, enivrant et narcotique. Au sens propre. C'est même prévu pour : non seulement les fleurs doivent attirer les insectes, mais elles doivent leur donner envie d'y revenir. Elles vont donc les enivrer, avec l'aide des molécules psychotropes.

    L'idée pour nous humains, c'est donc de trouver son juste milieu. On pourra se shooter en les sentant pures à la bouteille ou sur une touche. Dans ce cas c'est un spectacle, avec nous au premier rang. C'est une chanteuse lyrique, juste devant vous sur la scène. Et croyez-moi, elle n'a pas prévu de chuchoter.

    A l'opposé, on peut les diluer dans une composition, ou plutôt à 1 ou 2% dans une huile végétale. Et là, on profite de toute la finesse de l'ylang, ainsi que de sa richesse. Car à l'instar du jasmin (encore lui) ou de la plupart des absolues, c'est extrêmement complexe, riche et dense, souvent trop pour être 'lisible'. Et pour être apprécié à sa juste valeur.

    Ne croyez pas que dilué il perd son intérêt, ou son geste de séduction : dans les parfums par exemple, même les plus charmeurs, on en trouve rarement plus de quelques pourcents.

    L'ylang existe en différentes 'fractions'. Depuis l'ylang extra, qui sera distillé 30 minutes à une heure maximum, jusqu'à l'ylang complète, qui peut être distillé jusqu'à 12 heures. L'extra est surtout utilisée en parfumerie, et la complète le sera plus en aromathérapie, en particulier pour détendre les zones cardiaques et nerveuses, contre les stress et les tensions.

    Une petite précision : il n'y a pas plusieurs distillations. On collecte les différentes fractions durant une seule et même distillation.

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